Le 26 février 2015 | News
Le feu au lac

Le 20 janvier au soir, était lancé un « exercice feu» de grande envergure au parking du Mont-Blanc. Retour sur cet événement spectaculaire.
De 23.00 à 3.00 du matin, un exercice in situ a été opéré par les sapeurs-pompiers de la Ville pour tester leurs phases d’engagement et de commandement dans le cadre d’un feu de parking et de sous-sol.
Les enjeux ont porté sur les dispositifs d’extinction, les procédures de sauvetage, la ventilation de la fumée et la mise en place d’un poste médical avancé pour la prise en charge des blessés.
PARKGEST a mis à disposition du Service d’Incendie et de Secours (SIS) le 4e sous-sol du parking du Mont-Blanc, qui constitue un espace-test idéal d’engagement pour les feux de parking et notamment le désenfumage par la technique de ventilation par pression positive dans un immense volume.
Toutes les grandes villes possèdent des parkings sous-terrain et l’intervention dans ce type d’infrastructure n’est jamais chose aisée. La participation du parking du Mont-Blanc est donc cruciale pour entrainer les forces d’intervention. Le SIS affronte en moyenne 49 feux de parking par année, provoqués généralement par l’incendie de voitures ou de motos. Sa procédure est parfaitement rodée.
Lors d’un feu de parking, les pompiers doivent affronter deux difficultés importantes :
- l’accès, où se confine souvent la fumée, ce qui rend difficile la reconnaissance des lieux et la recherche du feu ;
- la communication radio affaiblie par la profondeur du lieu et la difficulté pour le chef d’intervention de connaître la progression des équipes.
Une procédure est en place pour surmonter ces obstacles et l’exercice permet d’en améliorer l’efficacité.
En parallèle de la lutte contre l’incendie, la recherche et le sauvetage des personnes ont été testés, tout comme le dispositif de ventilation en pression positive (VPP). Alors que la fumée se trouvant au 4e sous-sol monte dans les étages supérieurs, la VPP permet de l’évacuer, améliorant la visibilité pour le sauvetage.
Une fois sorties du lieu, les personnes doivent être réunies dans un même endroit, pour la prise en charge des blessés. Le poste médical avancé est toujours le point de rassemblement des personnes évacuées, blessées ou non.
Cet exercice, qui s’inscrit dans le cursus de formation des cadres et qui a mobilisé 15 figurants engagés pour l’occasion, a permis de constater que la doctrine du SIS en matière de feux est rodée. Mais il reste indispensable de tester régulièrement le dispositif, pour cerner les petits détails qui peuvent perturber le bon déroulement des opérations.
Mission accomplie !